La population continue à s’accroître, c’est vrai. Mais à quel prix ?
Il est évident qu’aujourd’hui, plus nous sommes nombreux et plus nous payons......
Je vous le rappelle à chaque budget, plus la population augmente (+ de 10 % depuis que vous êtes aux affaires), plus les Sétoises et les Sétois payent d’impôts.
Sète est la première ville de la région où la population est la plus taxée :
+ 48,80 % depuis 2001 et + 53 % pour les taux communaux.
Dans le même temps, et dans ce contexte de crise sociale, vous nous dites, Monsieur le Maire, et vous aussi, Monsieur DE RINALDO que cette année encore, il n’y aura pas d’augmentation des taux.
Encore heureux, car si les taux n’augmentent pas, les bases, elles, s’en chargent, et comme je vous le dis à chaque budget, quand ce n’est pas le local qui saigne les classes les plus faibles et les classes moyennes, c’est l’Etat qui s’en charge.
Il nous suffit de regarder aujourd’hui le nombre de salariés qui peuvent se loger sur Sète.
D’abord, les prix inabordables les dissuadent mais aussi, et en grande partie la pression fiscale, fait que le nombre de Sétoises et de Sétois travaillant sur Sète sont obligés de s’expatrier.
Le remboursement de la dette est passe de 6 ans et 1 mois à 9 ans et 6 mois.
A Sète, l’encours de la dette est de 68.253.000 euros soit, par habitant un montant de 1.570 euros (moyenne nationale par habitant : 595 euros) et, l’annuité de la dette est de 8.023.000 euros soit, par habitant un montant de 185 euros (moyenne nationale par habitant : 87 euros).
Au niveau du levier fiscal : vous en êtes les champions en Languedoc-Roussillon.
Les chiffres : + 22,5 % de hausse des taux (15 % la 1ère. Année et 7,5 % la 2ème.) avec la suppression de l’abattement à la base celé s’est traduit par + 48 % sur la feuille d’impôt des contribuables (chiffres services fiscaux 2011).
Quant aux perspectives d’avenir incarnées par la privatisation des services électrique de la ville, c’est un mauvais choix au moment où montent de partout des critiques et des réserves sur cette forme de privatisation.
Il faudrait, Monsieur le Maire, se poser les vraies questions sur ces états de faits et, peut-être, commencer par rétablir l’abattement à la base que vous avez supprimé dès votre arrivée à la tête de la commune pour qu’enfin, nos concitoyens participent à la hauteur de leurs moyens et, notamment, les plus riches et les plus aisés.
Vous auriez pu, cette année, en pleine crise pour les plus démunis, diminuer les taux pour qu’il n’y ait pas d’augmentation pour la population de notre ville.
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