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Bilan des élus et élues de Montpellier : De notre unité et de son utilité à la gauche.

 
 

Depuis 1977, les communistes participent à la gestion de la ville.
Sur cette longue période de plus de 35 ans, les idées communistes de solidarité, de projets, de progrès, de maintien des services publics, d’accès à la culture et à l’éducation ont fait leur chemin au sein de la municipalité.
Dans le cadre d’une majorité de gauche, la Ville de Montpellier a profondément changé.
Au moment du bilan, doit-on se déterminer selon la considération du verre à moitié vide, ou à moitié plein ?
Ne faut-il pas le faire en fonction d’une démarche politique en se projetant vers l’avenir ?
Pendant ces 35 ans, les communistes ont connu des moments de profonde unité, mais aussi de grande division.
Depuis 1998, le groupe est resté uni, dans un environnement politique complexe, où tous les groupes de la majorité municipale ont implosé ou explosé, se sont pour la plupart recomposés.

Faire le bilan, c’est aujourd’hui affiner notre orientation stratégique pour notre ville, réfléchir aux moyens à mettre en oeuvre pour faire vivre notre idée du rassemblement, pour battre la droite et l’extrême droite, pour une majorité de gauche, pour conforter nos positions et renforcer l’influence du parti et de ses élus.

Dans la situation actuelle, le scrutin municipal s’inscrit dans une démarche de résistance et de construction au plan communal, national et européen.
Notre pays, depuis 2007, connait une crise du capitalisme sans précédent, un chômage qui s’aggrave et une inacceptable augmentation du coût de la vie. Dans ce cadre, nous proposons d’autres solutions pour l’emploi, le pouvoir d’achat que celles choisies actuellement.
Peut-on, dans le cadre municipal, faire face aux difficultés et amplifier les politiques de solidarité ?
Nous refusons une métropole montpelliéraine, vue comme une institution au service de la concurrence économique, qui éloigne les citoyens et les élus des centres de décisions.

Nous devons agir pour une ville dans un cadre de coopération acceptée, avec davantage de moyens pour la démocratie locale et la participation de nos concitoyens dans la prise des décisions, une ville utile à tout le territoire avec des coopérations dans le département et la région.
Huitième ville de France, Montpellier a trop longtemps signifié division, tentative de monopole.
D’autres actions doivent être menées, notamment en direction de la région et de l’Europe, lieux d’interventions où nous sommes particulièrement absents.
L’appel départemental peut être le cadre général de notre démarche et de nos propositions à mettre en débat avec les populations et l’ensemble des
partenaires de gauche. L’ensemble des actions menées par les élus
communistes depuis 1977, expériences négatives ou positives, doivent servir de points d’appui pour voir

plus juste et aller plus loin. Au moment du choix, nous devons avoir en tête cette maxime :

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

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