Fédération de l'Hérault

Fédération de l'Hérault
Accueil
 
 

SORTIR DE L’AUSTÉRITÉ

 
 

Le tournant social-libéral du gouvernement inquiète les salariés, les militants, les électeurs, les élus de gauche, y compris des membres du parti socialiste. Les remèdes employés pour sortir de la crise, vieux comme le capitalisme, faisant allégeance aux marchés et au patronat, aggravent la situation au quotidien. Tel est le sens de l’accord national interprofessionnel (ANI) sur l’emploi signé par le MEDEF et trois syndicats minoritaires représentant 38 % des salariés, qui devrait être transposé dans un projet de loi du gouvernement.

Si cet accord était validé par le parlement, les licenciements seraient plus faciles, le refus de la mobilité imposée entraînant le licenciement pour faute professionnelle. La baisse des salaires ou l’augmentation du temps de travail sur la base d’un accord d’entreprise pourraient s’imposer sans garantie de l’emploi. Les recours en justice seraient limités, y compris celui auprès des prud’hommes.En somme, du bonus pour le capital. La gauche ne doit pas voter ce texte.

Par contre, 20 milliards ont été consentis au patronat en terme de fiscalité sans contreparties. Ils seront compensés par des augmentations d’impôts, de nouvelles contraintes sur les retraites et par une baisse drastique des dotations aux collectivités locales. Malgré toutes ces mesures d’austérité ou plutôt à cause d’elles, tous les organismes économiques prévoient une baisse de la croissance, certains y voyant même une récession économique. Et, pendant ce temps-là, les actionnaires se gavent.

Il est temps de changer de politique en France et en Europe pour sortir de la crise. Nos propositions (voir pages 2 et 3) s’adressent à toutes celles et ceux qui, à gauche, et dans le mouvement social s’opposent à la financiarisation de la société et au productivisme.

Par Gérard Escot

Il y a actuellement 0 réactions

Vous devez vous identifier ou créer un compte pour écrire des commentaires.