Le groupe communiste salue la lutte des salariés de SANOFI qui peuvent aujourd’hui s’appuyer sur la décision de la cour d’appel de PARIS qui vient d’ordonner à la direction du groupe pharmaceutique de reprendre à zéro la procédure d’information des représentants du personnel sur le plan de restructuration.
Par là-même la justice requalifie la procédure présentée par la direction comme ne relevant que d’un simple plan de départs volontaires et ordonne que soit élaboré un plan de reclassement interne dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
C’est un encouragement net à poursuivre la lutte pour les salariés et un appel clair à amplifier le soutien de la population et des élus dont beaucoup se sont prononcés solidaires. Aujourd’hui, il faut aller plus loin et agir pour que cette situation débouche sur d’autres propositions de la direction de SANOFI pour préserver ses activités de Recherche et Développement en France, à Toulouse et à Montpellier en particulier.
Il convient également d’alerter sur les dangers de la loi actuellement en projet découlant de l’A.N.I. (Accord National Interprofessionnel) qui validera demain ce que la justice refuse aujourd’hui et réduira encore les pouvoirs des salariés de contester les décisions patronales, y compris devant les juridictions.
Une autre politique à gauche est possible, notamment en renforçant les capacités d’intervention des salariés et en interdisant les restructurations et les licenciements qui ne visent que le profit immédiat pour les actionnaires comme c’est le cas pour SANOFI, entreprise rentable, bien loin de s’intéresser à améliorer la santé de tous.
François LIBERTI
Président du groupe communiste
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