Fédération de l'Hérault

Le parti Fidesz, au pouvoir en Hongrie, veut réduire de manière drastique le nombre de places subventionnées par l'Etat dans les écoles secondaires et les universités, ce qui signifie une prise en charge complète des frais de scolarité par la grande majorité des élèves. Cette mesure va augmenter les inégalités face à l'éducation et creuser le fossé entre les familles riches et le reste du peuple Hongrois.

Le gouvernement met tout en œuvre pour tourner la Hongrie vers l'image sociale de l'idole du régime de Horthy, où seuls les enfants des familles aisées, de la classe dirigeante, pouvaient bénéficier d'un enseignement supérieur de qualité. En conséquence de la décision du gouvernement, les enfants des familles les plus pauvres ne pourraient couvrir les frais d'enseignement élevées qu'en prenant des crédits et entrer dans le monde du travail, déjà esclaves des intérêts bancaires.

Cette démolition de l'enseignement public, combinée à un soutien sans faille aux religions, sont les deux faces de la politique d'éducation du FIDESZ, qui cherche à empêcher toute conscience sociale. C'est pourquoi il est nécessaire que ce combat soit étendu à l'ensemble de l'éventail des politiques antisociales pratiquées en Hongrie. Pour gagner, il faut faire agir ensemble les populations qui souffrent : retraités, handicapés et sans-abri, étudiants, femmes, minorités, Roms, travailleurs exploités dont les heures supplémentaires des travaux communautaires obligatoires ne sont pas payées.

Le Parti de la gauche européenne soutient la lutte des étudiants hongrois contre la réforme de l'éducation, le Parti des travailleurs de Hongrie 2006, ainsi que de toutes les organisations démocratiques qui ont exprimé leur solidarité avec les étudiants.

12.12.2012