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Recherche publique, recherche privée : URGENCES POUR LE MAINTIEN DE LEURS ACTIVITES ET DE LEURS EMPLOIS ! C’est notre santé qui est en jeu.

Les élus communistes de Montpellier ont rencontré le 7 novembre des représentants des salarié-e-s de la recherche tant publique (CNRS, Universités…) que privée (Sanofi) pour examiner la suite à donner aux actions en cours et nécessaires pour sauvegarder l'emploi, mais aussi le potentiel de recherche décisif tant pour la vie de la ville, du département, de la région, que de la santé publique. Ensemble ils ont acté l’importance de la recherche et la nécessité de l’implication des pouvoirs publics dans le cadre d’enjeux nationaux.

Du large échange de vues, il en est résulté :

— le constat que les métiers de la recherche publique et privée souffrent de maux identiques, liés à la volonté de faire passer avant l'intérêt général, le profit financier (pour le privé) et la recherche d'économies sur les investissements collectifs (pour le public). La conséquence est le développement de la précarité (1000 précaires dans la recherche sur Montpellier menacés du chômage) et l'incertitude de l'avenir (250 emplois supprimés à Sanofi, conduisant à empêcher toute recherche dans un secteur de la plus haute importance pour la santé publique).

Les élus communistes ont rappelé qu'avec le Front de gauche, ils avaient contribué à faire voter des motions unanimes aux élus de toute tendance, qui se prononçaient pour faire adopter en urgence une loi interdisant aux entreprises tout licenciement, toute suppression d'emploi destiné à favoriser des opérations boursières. Une majorité de gauche existe au Parlement : il faut mettre l'ensemble des élus devant leurs responsabilités dans ce domaine.

Ils ont rappelé aussi que le moyen de faire sortir les groupes industriels de leur logique de renfort prioritaire des dividendes était de constituer un pôle public du médicament et de la santé.

Quant aux précaires des métiers de la recherche, une loi définissant la fin de l'embauche de précaires pouvait aussi être votée, en remplacement de la loi Sauvadet héritée de la droite.

Ce qui s'inscrirait dans notre refus de la LRU, de la multiplication des offres à court terme au détriment de la recherche pérenne, des "partenariats public-privé", des crédits d'impôts-recherche sans aucun contrôle : c'est d'une toute autre loi sur l'enseignement supérieur et la recherche qu'il est besoin.

Dans l'immédiat, le groupe proposera en accord avec les intéressés, une motion de soutien immédiat dans les collectivités territoriales auxquels il participe.

Dans cette perspective, il a été convenu de maintenir les contacts destinés à renforcer la mobilisation des salarié-e-s de la recherche, et le soutien de l'ensemble de la population.

La pérennisation de l’emploi scientifique public-privé nécessite de mobiliser des moyens financiers, des groupes de travail s’organisent.

Des ateliers législatifs en seront une des formes possibles dans les semaines qui viennent.

Groupe des élus communistes de Montpellier

Communiqué de presse du 9 novembre 2012

 

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Recherche publique, recherche privée : URGENCES POUR LE MAINTIEN DE LEURS ACTIVITES ET DE LEURS EMPLOIS ! C’est notre santé qui est en jeu.

le 12 November 2012

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